Ayant suivi des cours de peinture naïve et une formation d’illustratrice jeunesse, Sandrine s’est peu à peu détachée des images d’animaux liées à l’anthropomorphisme pour explorer la beauté des regards canins dans ses portraits réalistes avant de s’intéresser au mouvement chez le chien dans des collections où l’art abstrait a pris de plus en plus de place.

Quelques humains ont commencé à apparaître dans son travail que ce soient de tendres scènes de duo (humain/chien), des “rêveries de promeneurs solitaires” dans des paysages poétiques ou encore des scènes au jardin teintées de naïveté et d’onirisme pastel.

De plus en plus attirée par l’abstraction, son insatiable curiosité la conduit à expérimenter encore et encore de nouveaux mediums : elle partage son travail entre l'acrylique et les techniques mixtes. A partir de 2024, l'utilisation de la peinture à l'huile constitue une révélation et un tournant dans son travail. 

Son inspiration se tourne vers les grands espaces, les fractures géologiques et les fondus éthérés, les mouvements de l’eau et l’apaisement de l’horizon. Dans cette nature poétique et imaginaire, un chien, un loup, un renard passe parfois, solitaire souvent, mais toujours imprégné d’une sorte de béatitude due à sa fusion avec les éléments naturels. Parce que l’animal parvient à cette abstraction de soi pour se fondre dans l’espace, parce que le chien est de tous les animaux celui qui est le plus à même de nous transmettre cette capacité, les travaux de Sandrine n’ont pas fini d’explorer ces voies du vivant.